Sabot de Vénus, une réintroduction difficile

Le suivi du sabot de Vénus se poursuit dans le Parc Chasseral, suite à la participation de ce dernier en 2018 à un programme national de réintroduction de cette espèce menacée. Quelques 473 plantes avaient alors été plantées sur deux sites, à La Neuveville et à la Combe Grède.

Sur le site de La Neuveville, seules 55 plantes ont été observées en 2024 (sur 236 plantées en 2018). A la Combe Grède, 133 plantes ont été observées (sur 237). L’une d’entre elles a fleuri mais n’a pas été pollinisée. Depuis la réintroduction, le nombre de plantes de cesse de diminuer, atteignant même un niveau critique à La Neuveville, quand bien même certaines plantes se portent à merveille.

Ce déclin est certainement dû à des facteurs variés comme la sécheresse, l’ensoleillement (excessif ou insuffisant), le type de sol ou encore la présence de prédateurs.